Une nouvelle série…

MasK

Le travail sur les masques et l’autoportrait n’est pas une de mes spécialités, mais un vif sujet d’intérêt !

Je débute cette nouvelle série en souhaitant travailler sur la réalisation de masques, en « matières pauvres », ici du carton pour débuter.

Chaque maque est porté dans des conditions identiques, avec 3 sources d’éclairage, et un rideau à la manière de l’antique Photomaton. Le costume fait le lien avec les personnages précédents, et il est toujours important de porter un costume, avec un masque.. ou inversement 😉

J’ai réalisé cette série d’image avec l’aide d’Arwen, ma fille, qui m’a beaucoup aidé en terme de logistique.

 

 

 

 

La première sortie de ces images aura lieu le dimanche 19 novembre, au cours d’une exposition collective autour du portrait (invité par Philippe Le Roy que je remercie 🙂

 

 

 

 

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Le masque ?

J’utilise de longue date cet « outil » en photographie :

  • par facilité, car il me permet de me dissimuler et d’incarner tour à tour différents personnages ;

[icon type= »circle » size= »small » class= »icon-border » name= »asterisk »] Exemples :

  • par intérêt… le masque africain d’abord et toujours.. le surréalisme plus tard…j’ai toujours adoré l’inventivité, la poésie et le pouvoir évocateur du masque ;

[icon type= »circle » size= »small » class= »icon-border » name= »asterisk »] Arts « premiers » et masques africains :

[icon type= »circle » size= »small » class= »icon-border » name= »asterisk »] Surréalisme et Saul Steinberg en collaboration avec Ingeborg Morath (article à lire)

« Pour Saül Steinberg, nous portons tous des masques. Plus une société est organisée, plus ses membres sont tenus de représenter ce qu’ils sont censés être. Notre visage est un masque que nous avons appris à porter. Nous savons comment, en quelles circonstances, jouer de nos yeux, de notre bouche, de la mobilité de nos traits pour cacher ou laisser percevoir nos émotions. Chacun de nous a pu en faire l’expérience, a pu en sentir la violence parfois. « 

  • plastiquement, car il me permet de créer mes masques, ou de détourner les objets. Il me permet également, comme ici, d’être support aux expérimentations visuelles (éclairage, durée de prise de vue, etc…)

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Et aller voir ailleurs ?

Et si vous aimez les masques en photographie, je vous suggère de suivre ce fil pour vous rendre sur la page d’un photographe, Giacomo Favilla,  associant ici masque et origami…

Son travail est entièrement tourné vers cette représentation, du masque et du portrait.. à découvrir !

[icon type= »circle » size= »small » class= »icon-border » name= »asterisk »] Le site du photographe, la série One of Us

With a love for the textural and the absurd, Italian photographer Giacomo Favilla and designer Francesca Lombardi team up to create the series One of Us. Favilla’s black and white portraits are obscured by the addition of Lombardi’s intricately folded origami masks, giving the sitters a strange, abstracted identity. Their poses are full of an austere Victorianism, ever unknowable and out of reach. Declaring that the “other” is more similar than we would like to believe, One of Us is a surreal hybrid of both man and beast. <source>

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