(2013-aujourd’hui)
La série -Hous’us- comporte aujourd’hui plus d’une trentaine de productions.
Elle se structure systématiquement sur :
– une contrainte de lieu, le même espace, une même pièce. Les angles de vue peuvent varier.
– Une prise de vue en noir et blanc. Formats libres, constructions occasionnelles en diptyque ou triptyque.
– Un personnage unique portant un masque. Ce sont des autoportraits.
– Un travail en post production sous photoshop avec ajouts d’éléments est possible. Toutefois, la très grande majorité des « effets » est physique.
Ces pièces comme autant de fenêtres sur de grands immeubles laissent deviner la vie de leurs habitants. Intériorités, espaces libres sur soi, rêves : essayer de capturer la diversité des pensées contenues par ces murs toujours identiques.
Ces pièces intègrent des références à l’actualité du moment, des évocations ou parfois des réactions… voir des abandons.
La plupart de mes photos étant des autoportraits, le nombre de cliché est parfois important. Ajuster tel ou tel bras, telle lumière, penser au cadre… La chose est rendue d’autant plus complexe, que le masque, ou l’équilibre précaire m’oblige à une succession de clichés, étant très peu sûr de pouvoir retrouver le même… instant décisif !
Inspiré assurément par Gilbert Garcin ou Robert Parke Harrisson, mais également par Mélies ou Magritte, cette série d’images vise à raconter des histoires sans nécessité d’attacher l’une avec l’autre. Sorte de haïkus photographiques, tout n’est pas forcément à interpréter, mais il est possible de les détailler.
Ici, vous pourrez retrouver un article présentant la dernière présentation de ce travail lors du festival « Emoi Photographique » en 2017. L’exposition avait été relatée par :
– The Guardian, dans une approche anglo-saxonne 🙂 > lien ;
– Mowgli, et Pascal Therme > lien.
- Pour sourire un peu, timelapse des prises de vue bancales !
- Interview au sujet de la série « Hous’Us » à l’occasion de l’exposition à la galerie Marland (mai 2018) :